On en entendra parler de plus en plus au courant de la semaine. Ces élections scolaires qui laissent le peuple dans une indifférence déroutante. Mes amis sans enfants n'y échappent pas et je dois dire que je ne sais pas trop quoi leur dire lorsqu'ils me demandent : «Mais pourquoi j'irais voter alors que je ne comprends pas les enjeux se rattachant aux choix qui me sont exposés?»
Soudainement, un groupe de parents surgissant de nulle part (mais où étaient-ils donc cachés?) milite pour l'abolition de nos chères commissions scolaires. Même si mon sourire a monopolisé la moitié de mon visage, j'ai tout de même hésité avant de commander le gros collant jaune pour manifester mon appui. Je remets en question depuis l'ouverture de mon blog les structures actuelles. Il s'agit de vieux débat, j'en conviens, que je reprends à ma façon parce que je crois fermement qu'on n'écoute pas les parents en dehors des conseils d'établissements et que, malheureusement, les parents n'ont pas le temps à mettre dans de telles organisations. Pourquoi les parents impliqués ne prendraient-ils pas le pouls des autres parents au lieu d'assumer que leur position est généralisée? Mais enfin, je garde ceci pour un autre débat, passé le 4 novembre. Je disais donc que je n'ai pas commandé le gros collant jaune parce que je ne suis pas pour la destruction de ce qui a été instauré sans prendre le temps de regarder la question correctement et professionnellement... tout comme la réforme d'ailleurs.
Mais où se situe la limite entre l'éducation et la politique? Entre la valorisation des groupes d'intervenants de l'école et la valorisation de l'image d'un personnage? La beauté de la langue française provient de la richesse de ses mots et des jeux qui en découlent. Il est facile de dire que la préoccupation première est l'élève, mais ce sont dans les actions et les réponses spontanées que nous découvrons la véritable motivation derrière les décisions.
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1 commentaire:
Well said.
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