mercredi 17 octobre 2007

Le 4 novembre prochain, agissons

Doit-on confier nos enfants à des commissaires? Qui sont ces gens à qui nous donnons aveuglément le pouvoir d'enrichir ou d'appauvrir l'avenir de nos enfants? On utilise, au moment même où j'écris ces lignes, nos enfants à des fins politiques. Nous n'acceptons pas de telles mesures aux élections fédérales ou provinciales, pourquoi l'accepter au scolaire?

Il s'agit d'une campagne basée sur le désespoir d'un homme de perdre sa place dans une structure que la majorité des Québécois questionnent ouvertement. Je suis perplexe. Est-ce que les commissaires ont besoin des enfants pour justifier leur présence dans le système scolaire ou est-ce moi qui n'y comprends rien et ils ont vraiment besoin d'eux?

Le 4 novembre prochain, on vous sollicitera afin de voter pour un commissaire. Vous devrez élir une personne de confiance, celui ou celle sur qui l'avenir de vos enfants (et les miens!) reposera. Pourtant, lorsque je lis des résumés de ce qu'ils ont fait dans les quatre dernières années, je ne vois rien qui touche à des services pour les enfants. Ont-ils oublié leur mission? En ont-ils une?

Un commissaire en devenir s'est présenté à ma porte, fier de me dire que ce sont des élus du peuple. Avec un taux de participation de près de 8%, peut-on vraiment affirmer sans gêne qu'ils sont choisis? Mais la grande question demeure. Pourquoi les gens ne se préocccupent pas plus de ces élections?

Alors à tous ceux qui se questionnent, je vous offre un nouveau moyen de dire que vous voulez qu'on brasse les structures actuelles. Je ne parle pas d'abolition. Je ne parle que de questions, de remise en question. Vous voulez dire au gouvernement que vous voulez un changement en éducation et vous voulez qu'on vous entende cette fois? Forçons-les à ouvrir le débat. Le jour des élections, je vous invite à vous déplacer pour annuler votre vote et signifier ainsi votre déception. Ce n'est qu'alors que nous serons vraiment consultés.

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